DÉTAIL ACTUALITÉS
Lors d’une plénière tenue ce lundi 9 décembre 2024 à la chambre haute du parlement, le Vice-Premier Ministre et Ministre du Plan & CAD, @GuylainNyembo, a répondu à une question orale du sénateur Célestin VUNABANDI concernant le processus de planification en RDC. Cette session a permis d’aborder les missions assignées au ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, notamment en lien avec le processus « Planification, Programmation, Budgétisation, Suivi et Évaluation » (PPBSE).
Le Vice-Premier Ministre a souligné qu’en réponse aux défis émergents, notamment les répercussions de la guerre russo-ukrainienne, un Plan National Stratégique de Développement (PNSD) 2024-2028 a été élaboré. Ce plan, qui actualise celui de 2019-2023 conçu sous la coordination de son ministère, constitue le cadre programmatique unique pour orienter les politiques publiques. Ce PNSD de deuxième génération, aligné sur la vision RDC 2050, se concentre sur la séquence des priorités de développement, identifiant les domaines clés pour guider les interventions gouvernementales et celles de ses partenaires.
Le VPM Guylain Nyembo a également sollicité le soutien des sénateurs pour améliorer le processus de planification, notamment à travers :
✓L’élaboration d’une loi sur la planification du développement pour rendre les cadres programmatiques contraignants ;
✓La finalisation du Deuxième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH2) ;
✓L’instauration d’une loi statistique.
« Le PNSD 2024-2028 devra faire l’objet d’une mobilisation générale (Assemblée nationale, Sénat, Gouvernement, Provinces, Communautés locales, Société civile, Secteur privé, Partenaires Techniques et Financiers) pour sa mise en œuvre. Il est nécessaire que le Parlement, en tant qu’autorité budgétaire, réserve une part importante au financement des dépenses d’investissements structurants sur ressources propres. D’où l’impératif d’un arrimage entre le PNSD, cadre programmatique, et les budgets de l’Etat, cadre opérationnel, ainsi que la migration du pays vers le système du budget-programme. », a-t-il déclaré.