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DÉTAIL ACTUALITÉS

Lancement du 4è cycle de suivi du Partenariat Mondial pour une coopération efficace au service du développement

Au nom du Ministre d’État, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo en mission officielle, le Secrétaire général au Plan, Daniel Epembe, a procédé le lundi 22 septembre 2025 à l’ouverture officielle de l’atelier du Dialogue d’Action du 4è cycle de suivi du Partenariat Mondial pour une Coopération Efficace au Service du Développement en République Démocratique du Congo (RDC).

Le Partenariat Mondial pour une Coopération Efficace au Service du Développement (PMCED) est une plateforme internationale qui réunit gouvernements, bailleurs de fonds, organisations de la société civile et secteur privé autour d’un objectif commun : rendre l’aide plus efficace et plus transparente pour maximiser son impact.

La RDC, engagée dans ce processus depuis plusieurs cycles, profite de ce 4ème cycle pour aligner les principes mondiaux sur ses priorités nationales de développement, notamment à travers le Plan National Stratégique de Développement (PNSD 2024-2028).

Un appel à l’action collective

Placées sous le thème « Renforcer la transparence des données sur l’aide et la redevabilité des acteurs afin d’accélérer la marche vers les Objectifs de Développement Durable », ces assises de trois jours visent à identifier des actions collectives concrètes. L’objectif est clair : permettre à la RDC de mieux suivre les flux d’aide et de coopération, de renforcer la responsabilité partagée entre partenaires, et d’orienter les investissements vers des secteurs prioritaires pour le développement humain et économique.

Dans son allocution, Daniel Epembe a insisté sur la dimension pratique de l’exercice : « Les conclusions de ce suivi doivent fournir des preuves déterminantes, permettant aux acteurs de reconnaître leurs atouts, mais aussi les contraintes qui freinent la réalisation des Objectifs de Développement Durable », a-t-il affirmé.

Il a rappelé que la réussite de la RDC dépendra d’une mobilisation collective et de l’adhésion de toutes les parties prenantes, réaffirmant la volonté du gouvernement de jouer pleinement sa partition.

Le processus de suivi n’est pas seulement technique : il constitue un exercice de dialogue démocratique. Selon Daniel Epembe, il est crucial que chaque acteur, qu’il s’agisse des institutions publiques, des partenaires techniques et financiers, du secteur privé ou de la société civile, soit partie prenante : « L’engagement inclusif et le dialogue sont indispensables à toutes les étapes : planification, mise en œuvre, suivi et redevabilité », a-t-il souligné.

Cette approche garantit que la coopération ne se limite pas à des engagements théoriques, mais qu’elle se traduise en résultats mesurables et partagés.

Dernière étape avant le Dialogue de haut niveau

Cet atelier technique marque l’entrée dans la 5ème et dernière phase du cycle de suivi, dédiée au Dialogue d’Actions. Les discussions permettront d’élaborer un projet d’engagements nationaux pour une coopération efficace, qui sera ensuite validé lors d’un Dialogue de haut niveau prévu dans les prochaines semaines. Ce rendez-vous stratégique réunira Les décideurs nationaux et les partenaires internationaux afin d’entériner les conclusions techniques et d’ouvrir la voie à leur mise en œuvre.

Pour la RDC, ce cycle de suivi est plus qu’un exercice technique : il représente un levier stratégique pour accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, sociaux et économiques, l’efficacité de la coopération internationale devient une condition essentielle pour : optimiser l’utilisation des ressources ; renforcer la confiance entre l’État, les partenaires et les citoyens et créer un environnement propice à un développement inclusif et durable.

En lançant officiellement cette étape, la RDC confirme sa volonté de bâtir un partenariat basé sur la transparence, la redevabilité et la coresponsabilité, afin de transformer l’aide au développement en un véritable catalyseur de changement.

 

Cellule de Communication & Médias

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