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PDL-145T : « Les missions de terrain sont pour moi essentielles pour la coordination et surtout le contrôle de cet important programme », Guylain Nyembo, dans la zone CFEF au Kongo central

Le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo Mbwizya, a effectué le 3 septembre 2025, une importante mission de supervision du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), dans trois territoires (Songololo, Mbanza-Ngungu, Madimba) de la province du Kongo central, où ce programme-phare initié par le président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour réduire les inégalités entre les milieux urbains et ruraux, est mis en œuvre par la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des Etats Fragiles (CFEF).

« Ces missions sont essentielles pour moi, non seulement pour assurer la coordination du PDL-145T, mais surtout pour le contrôle de cet important programme. Rappelez-vous, le président de la République a fait une communication importante sur le PDL-145T, que nous devons veiller à ce que le projet puisse avancer pour la fin de cette année. Nous devons donc nous rendre compte de l’évolution des travaux sur le terrain« , a expliqué Guylain Nyembo, lors de ce déplacement.

Neuf sites ont été visités au total dans les trois territoires du Kongo central par le Ministre d’Etat accompagné du chargé des opérations de la CFEF, Jean Tshikuna, du Coordonnateur du Comité Technique de Suivi du Programme (CTSP), Jean-Philippe Mukwaki et des membres de son cabinet.

 

Satisfaits, mais toujours demandeurs…

Dans le territoire de Songololo, il s’agit de l’Ecole primaire Ndimi dans la cité de Lufu, à la frontière angolaise, opérationnelle depuis septembre 2024 ; du Centre de santé de Songololo d’une capacité de 14 lits qui dessert environ 7 000 habitants du village et des environs ; du bâtiment administratif du territoire et de l’Ecole primaire Kikaba. Dans le territoire de Mbanza-Ngungu, le MinÉtat et sa délégation ont visité le bâtiment administratif du territoire réceptionné il y a une année (mais pas encore fonctionnel), l’EP Kunda Masangu (en attente de réception technique et provisoire d’ici fin septembre 2025), et l’EP Boko (opérationnelle depuis 2024). Dans le territoire de Madimba, enfin, il s’agit de l’EP Ndinga et du bâtiment administratif.

Çà et là, qu’il s’agisse des écoles, des centres de santé ou des bâtiments administratifs visités, le MinÉtat a écouté attentivement les bénéficiaires directs qui, souvent, ont réclamé plus de salles de classe, de bancs ou de bâtiments pour les écoles, au regard du nombre d’élèves en nette croissance, motivée par l’attrait des nouvelles infrastructures ; des équipements et/ou des moyens financiers pour les centres de santé et les bâtiments administratifs ; et certains ont relevé quelques petites malfaçons, que les entreprises vont devoir rapidement remettre à la norme, sous l’accompagnement de la CFEF…   

« Nous avons constaté qu’il y a quelques endroits où il y a de petites failles. Nous avons demandé que cela soit corrigé et ce sera fait, a rassuré Guylain Nyembo. C’est aussi l’importance de descendre soi-même sur le terrain. Car, il y a des choses que les gens voient, ils disent que c’est fait. Mais pour moi, en termes de qualité, il y a des exigences que nous avons au niveau du gouvernement que nous devons respecter. Mais la plupart de ce que nous avons visité sont des réalisations bien faites, selon les cahiers de charges qui ont été délivrés. »

 

Le MinÉtat veut l’accompagnement de l’IGF

Satisfait de cette mission de supervision dans une des provinces d’exécution du PDL-145T de la CFEF, le MinÉtat entend poursuivre ces descentes sur le terrain. « Vous voyez que je ne pourrai pas descendre dans tous les 145T. Mais je vais surtout là où on a confirmé que les travaux ont été réalisés. Je veux me rendre compte que c’est fait, et on poursuit là où il y a des difficultés pour certains prestataires, poursuit Guylain Nyembo. C’est là où j’ai demandé que l’IGF puisse nous accompagner, là où nous aurons des situations un peu compliquées pour certains prestataires.« 

Pour les infrastructures déjà livrées, le MinÉtat attire l’attention des bénéficiaires. « Vous avez remarqué qu’à chaque fois je ne passe pas en vitesse, dit-il, très préoccupé par la question du capital humain et de la protection des citoyens. Je regarde tout, surtout les toilettes. J’aime bien que les enfants ou toute personne qui fréquente les milieux sanitaires les trouvent propres. Il faut donc éviter les maladies. C’est important que les ouvrages qui sont réalisés soient faits dans les règles, et que ceux qui les utilisent puissent les préserver et garder la propreté. Il faut donc éviter les maladies.« 

Guylain Nyembo a aussi demandé que la sécurité soit assurée autour et dans les nouvelles infrastructures, pour les protéger contre tout acte d’abus ou de criminalité, surtout autour et dans les écoles.

En rapport avec les nouvelles dépenses enregistrées dans les bâtiments administratifs qui sont désormais équipées d’ordinateurs, le MinÉtat entend faire rapport et en discuter avec son collègue, le Vice-premier Ministre de l’Intérieur. « Nous allons voir dans quelle mesure trouver des ressources pour financer ces progrès et faire en sorte que l’administration soit gérée en mode digital, qui protège mieux les informations administratives pour une meilleure gestion du pays.« 

 

La CFEF entend tenir le délai

En dépit de quelques petites anomalies constatées çà et là, le chargé des opérations de la CFEF, Jean Tshikuya a exprimé sa satisfaction pour les infrastructures déjà construites. « Beaucoup croyaient que le PDL est un projet qui n’existe que de nom, dit-il. Mais vous avez vu les ouvrages qui sont là. C’est une occasion pour nous de remercier le gouvernement qui nous a fait confiance en tant qu’agence d’exécution. Et de féliciter les acteurs (entreprises, mission de contrôle, collègues de la CFEF) qui ont permis à ce que tous ces ouvrages soient aujourd’hui une réalité. » Il a rassuré que des instructions ont été données aux entreprises et à la mission de contrôle de ne pas attendre la réception définitive, et de s’atteler à corriger ces anomalies le plus tôt possible.

Selon Jean Tshikuna, sur 165 ouvrages que la CFEF doit exécuter dans le Kongo central, 80 ont déjà été achevés et les autres sont en cours de finition. « Je pense que d’ici la fin septembre 2025, une dizaine d’autres infrastructures seront totalement achevées. Et nous doublons les efforts par rapport au deadline qui nous a été donné, pour qu’au plus tard le 31 décembre 2025, nous puissions achever tous les ouvrages« , a-t-il déclaré.

 

Cellule de communication et médias

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